Sagesse et humour africains (I)

Publié le 28 juillet 2003 Lecture : 1 minute.

Déférant avec plaisir au souhait d’une lectrice qui sait ce qu’elle veut, je commence cette semaine une série de cinq livraisons de sagesse africaine. Plusieurs pays du continent y contribuent. J’ai adopté l’ordre alphabétique. B.B.Y.

Le serpent a beau courir, il ne va pas plus vite que sa tête.
Celui qui a été mordu par un serpent se méfie d’une chenille. (Algérie)
Un morceau de bois a beau séjourner dans l’eau, il ne deviendra jamais un caïman.
Quelle que soit la longueur du jet de l’urine, les dernières gouttes retombent toujours entre les cuisses. (Bénin)
On n’enterre pas l’oiseau dans le ciel.
Même s’il n’y a pas de coq pour chanter à l’aube, le jour se lèvera. (Burundi)
Il ne faut pas accrocher son sac là le bras ne peut l’atteindre.
La chèvre broute là où elle est attachée.
Au lieu de donner naissance à un sot, mieux vaut enfanter un voleur.
À défaut du sein de sa mère, le bébé tète celui de sa grand-mère.
Le coq qui chante si fièrement aujourd’hui ne doit pas oublier qu’il sort d’un oeuf.
C’est le dernier coup de hache qui abat l’arbre.
Une seule main ne peut nouer un paquet.
Même le poisson qui vit dans l’eau a toujours soif. (Cameroun)

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