Ravalement de façade

Publié le 1 septembre 2003 Lecture : 1 minute.

Premier président angolais, Agostinho Neto, décédé en 1979, ne reconnaîtrait plus son pays. Adoptés sous la houlette du MPLA (Mouvement populaire pour la libération de l’Angola) lors de l’accession à l’indépendance en 1975, les symboles marxistes-léninistes disparaissent peu à peu. Les nouveaux attributs de la République ont été approuvés, le 27 août, par la Commission constitutionnelle de l’Assemblée nationale, organe chargé de l’élaboration de la future Loi constitutionnelle.
Le nouveau drapeau de la République d’Angola se compose d’un rectangle divisé en cinq bandes horizontales parallèles de couleur bleue, blanche et rouge. Sur la bande centrale apparaît une représentation solaire constituée de trois cercles concentriques et ornés de rayons, inspirée des gravures rupestres de Tchitundo-Hulu, localité de la province de Namibe, située dans le sud du pays. Un nouvel hymne national et un nouvel emblème ont également été adoptés.
Mais, au-delà des symboles, c’est toute l’architecture constitutionnelle qui est actuellement en chantier. L’adoption d’un nouveau Texte fondamental est un préalable nécessaire à l’organisation d’élections. Selon une enquête d’opinion réalisée en juillet par l’Institut démocratique chargé des affaires internationales (NDI), la majorité des Angolais souhaitent un changement du régime dans leur pays, mais se méfient des hommes politiques dont ils remettent en cause la volonté de respecter leurs engagements en faveur de la paix. La majorité des sondés se réjouissent du retour à la paix intervenu le 4 avril 2002 après vingt-sept ans de guerre civile, mais restent dubitatifs quant à l’issue des scrutins présidentiel et législatif, qui doivent se tenir au cours de l’année 2004.

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