Les malheurs d’un politicien tunisien

Publié le 1 septembre 2003 Lecture : 1 minute.

Pour Abderrahmane Tlili, secrétaire général de l’Union démocratique unioniste (UDU, parti d’opposition regroupant des rescapés des divers mouvements nationalistes arabes), la série noire continue. Après qu’il eut été limogé, le 20 août, de son poste de PDG de l’Office de l’aviation civile et des aéroports (OACA), son successeur, Mehrez Becheikh, a ordonné aussitôt un audit sur la gestion financière de l’entreprise. Son appel en faveur d’un gouvernement de coalition nationale regroupant toutes les sensibilités politiques du pays autour du président Ben Ali lui a valu une volée de bois vert, et pas seulement de la part des militants du Rassemblement constitutionnel démocratique (RCD, au pouvoir). Le 27 août, il a été agressé par un groupe d’individus alors qu’il sortait du domicile de ses parents, à El Menzah, un quartier résidentiel de Tunis. Transporté d’urgence dans une clinique toute proche, il n’a repris conscience qu’après les premiers soins prodigués par les médecins. Une enquête a été ouverte sur les circonstances de cette agression qui, aux dires de certains membres du bureau politique de l’UDU, a un caractère politique. Il y a quelques mois, l’épouse de l’opposant s’est suicidée en se jetant du premier étage de l’aéroport de Tunis-Carthage, non loin du bureau de son mari.

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