Affaire Sonatrach-Saipem : aucune trace d’illégalité, selon ENI

Un audit mené à la demande de ENI n’a détecté aucune preuve d’activités illégales de la part du groupe pétrolier et gazier italien, ni l’existence d’aucun contrat entre l’entreprise et les protagonistes de l’affaire de corruption Sonatrech-Saipem.

La société italienne Saipem est une compagnie italienne spécialisée dans la recherche et les forages pétroliers. DR

La société italienne Saipem est une compagnie italienne spécialisée dans la recherche et les forages pétroliers. DR

Publié le 17 janvier 2014 Lecture : 1 minute.

ENI a la conscience tranquille, si l’on en croit le communiqué publié le jeudi 16 janvier par le groupe pétrolier et gazier. En effet, un « audit indépendant » mené à la demande du géant italien, dont les activités via sa filiale Saipem en Algérie font l’objet de deux enquêtes pour corruption à Alger et à Milan, n’a révélé « aucune preuve de conduite illégale ou de corruption par ENI ». Par ailleurs, cet audit – dont les résultats « seront transmis aux autorités compétentes » – n’a pas détecté « l’existence de contrats entre ENI et les parties tierces concernées par ces procédures judiciaires ».

Pots de vin

la suite après cette publicité


Lire aussi :

Algérie : Eni dans la tourmente de Saipem
Chakib Khelil : tout ce qu’il faut savoir sur l’ancien homme fort du clan Bouteflika
Saipem : effondrement en Bourse après des difficultés en Algérie
Saipem condamné pour corruption au Nigeria.

En annonçant ces résultats, ENI espère ne pas être davantage entaché par le scandale de corruption qui a éclaté début 2013 au sujet des activités algériennes de la société Saipem, détenu à 43% par le géant italien, dans l’obtention de contrats pétroliers d’une valeur d’environ 11 milliards en Algérie.

Ces contrats passés avec Sonatrach auraient entrainé le versement de pots de vin d’un montant de quelques 197 millions d’euros. Une enquête avait été ouverte en décembre 2012 suite au lancement d’une vaste campagne anticorruption par les autorités algériennes.

Cette affaire implique, selon Alger, certains hauts dignitaires algériens dont l’ex-ministre de l’Energie Chekib Khelil, l’administrateur délégué de ENI, Paolo Scaroni, et un intermédiaire franco-algérien du nom de Farid Noureddine Bedjaoui. Les enquêtes sont toujours leur cours.

la suite après cette publicité

L'éco du jour.

Chaque jour, recevez par e-mail l'essentiel de l'actualité économique.

Image

Contenus partenaires