L’école pour tous

Publié le 28 juillet 2003 Lecture : 1 minute.

Au Sénégal, les taux d’alphabétisation et de scolarisation n’atteignent respectivement que 37 % et 38 % de la population. Dans ce contexte, des initiatives privées comme celle de l’association l’École de la rue font office de systèmes « palliatifs » indispensables, dans l’attente de véritables changements entrepris par le gouvernement et les organisations internationales.

L’École de la rue a choisi de lutter, à son niveau, contre l’analphabétisme et de contribuer à l’insertion sociale des enfants et des adultes. Elle a ouvert ses portes en 1990 dans le centre-ville de Dakar au milieu de garages et de boutiques de recyclage de bouteilles et ne possédait à l’époque que quelques bancs et un tableau noir. Treize ans plus tard, deux salles de classe abritent cent trente élèves. Elle est ouverte le jour pour les jeunes et le soir pour les adultes désireux de reprendre leurs études. Ce programme est à l’image des projets associatifs locaux agissant dans le domaine de l’éducation : la notion de « débrouillardise » y prend toute sa mesure.

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Les microprojets ont aujourd’hui gagné leur place dans le paysage de l’éducation en Afrique, et cette école « informelle » gagnerait, dans le contexte actuel, à être véritablement soutenue par les autorités locales. À plus grande échelle, le projet « L’éducation pour tous » (2003-2012), entrepris par l’Unesco en février dernier, devra s’appuyer sur la participation active des quatre-vingts ONG travaillant, comme l’École de la rue, dans le domaine de l’éducation à Dakar.

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