Guerre des coupes

Publié le 30 juillet 2003 Lecture : 1 minute.

Dans la « guerre » des coupes interclubs qui l’oppose à l’Union arabe de football (UAFA), la Confédération africaine de football (CAF) vient de marquer des points importants.
On sait qu’à partir de 2004 la Ligue des champions d’Afrique sera ouverte à douze clubs supplémentaires. Et que douze pays (Algérie, Égypte, Maroc, Tunisie, Afrique du Sud, Angola, Cameroun, RD Congo, Côte d’Ivoire, Ghana, Nigeria et Sénégal) seront autorisés à engager deux clubs : le champion et son dauphin.
Pour dissuader les quatre pays du nord de l’Afrique de rejoindre la Ligue arabe des clubs champions, qui sera dotée, à partir de l’édition 2003-2004, d’une enveloppe de 25 millions de dollars (contre 2,62 millions pour la Ligue africaine), la CAF fait désormais obligation à chaque pays d’engager son club champion dans la compétition africaine. Faute de quoi il se verra privé d’un second représentant.
Pratiquement, cela revient à interdire aux meilleurs clubs l’accès à l’épreuve arabe. Pour tenter d’appâter les indécis, la CAF a en outre décidé que la Ligue des champions 2003 serait qualificative pour la Coupe du monde des clubs, qui sera organisée par la Fifa à partir de 2005.

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