Gbagbo avait tout prévu
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Quelques jours avant l’arrestation d’IB, le président Laurent Gbagbo, sans doute informé par quelque « honorable correspondant » des services français, avait déclaré à certains de ses amis que des troubles se préparaient à Abidjan. Il avait même pris des dispositions pour parer à toute éventualité. En privé, le chef de l’État ivoirien, qui n’allait pas – comme l’a fait son parti, le FPI – jusqu’à accuser le Premier ministre Seydou Diarra, ne cessait de fustiger le « manque de loyauté » de ce dernier, qu’il accuse d’être trop proche du RDR (la formation d’Alassane Ouattara) et des rebelles. Mais le numéro un ivoirien a d’ores et déjà dit qu’il ne prendrait pas l’initiative de limoger le chef du gouvernement. Un des scénarios serait de s’accommoder d’un Seydou Diarra « psychologiquement » diminué.
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