Dieu contre la fraude électorale
Publié le 30 juillet 2003 Lecture : 0 minute.
À l’occasion de la prochaine élection présidentielle, dont le premier tour est prévu en octobre 2004, les membres de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) devront jurer sur le Coran ou la Bible, selon leur confession, de s’abstenir de tout comportement de nature à fausser la libre expression du jeu démocratique. Introduite dans le nouveau code électoral promulgué ce mois-ci, cette disposition sera également applicable au niveau régional, départemental et communal, ainsi qu’aux responsables des bureaux de vote ouverts dans les chancelleries à l’étranger. En plaçant le scrutin sous les auspices du Tout-Puissant, pouvoir et opposition, pour une fois d’accord, espèrent réduire les risques de fraude.
