Noix de cajou : l’Afrique francophone et le Vietnam, partenaires ou concurrents ?
Si les échanges commerciaux entre le tigre asiatique et le continent sont au beau fixe, le transfert de technologies n’est pas au rendez-vous, contrariant les ambitions de transformation locale du continent.
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Travailleurs en train de trier des noix de cajou, au Ghana, en 2016. © Thomas Imo/Photothek via Getty Images)
Le Vietnam est le plus grand importateur et transformateur mondial de noix brutes. L’Afrique en est le plus grand producteur. Ainsi, dans le cadre de sa première mission économique et commerciale (MECA) qui a actuellement lieu à Hô Chi Minh-Ville, l’Organisation internationale de la francophonie (OIF) a plaidé pour le rapprochement entre ces deux maillons de la chaîne de valeur.
À l’issue des visites d’usines vietnamiennes et des panels de discussion, les représentants africains de la noix de cajou se sont accordés sur une même revendication : transférer les technologies asiatiques sur le continent afin de transformer directement sur place le fruit de l’anacardier.
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Une usine vietnamienne en Côte d’Ivoire
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