Célébrations viticoles
Publié le 28 juillet 2003 Lecture : 1 minute.
Tandis qu’en France, à Cahors, Alain Dominique Perrin s’apprête à fêter en septembre les cinq cents ans de son château de Lagrézette, en Californie, la famille Gallo, entourée de journalistes du monde entier, profite du XXIIIe Sonoma County Showcase of Wine & Food pour célébrer les soixante-dix ans de son vignoble. Une occasion de prouver que l’on existe depuis longtemps, mais aussi et surtout que l’on fait de bons vins qui s’améliorent de génération en génération. C’est le cas à Cahors, où, à côté de bouteilles fort abordables, sont produites quelques cuvées exceptionnelles comme « Le Pigeonnier ». Les Gallo constituent l’une des plus grandes familles viticoles du monde, avec des hectares qui se comptent par milliers dans toute la Californie et une époustouflante winery doublée de chais gigantesques. En trois générations, d’Ernest et Julio, qui ont planté les premiers ceps en 1933, jusqu’aux vingt et un héritiers, dont treize travaillent dans l’entreprise la jolie Gina, 35 ans, « fait » les vins pendant que son frère Matt cultive les vignes et que ses cousines s’occupent des ventes, du marketing ou de la publicité , la qualité des vins a grimpé jusqu’au firmament des médailles internationales. Chardonnay, raisin blanc quasi universel, comme Zinfandel, cépage rouge typiquement californien, mais aussi cabernet sauvignon, sont désormais sur les bonnes tables du monde entier. Comme quoi, « aux âmes bien nées, la valeur n’attend pas le nombre des années ». À la vente aux enchères de Sonoma, au profit des familles pauvres, c’est le lot Gallo qui a fait le plus gros score : 26 000 dollars (environ 23 000 euros) pour vingt caisses d’une cuvée spéciale mise au point par Gina Gallo et Daryl Groom, winemakers maison, assorties d’un excitant dîner pour dix personnes préparé par Charlie Palmer (célèbre chef américain) dans la cuisine de Gina.
