La Barbade, 32e État à ne plus reconnaître plus la République arabe sahraouie démocratique

Le nombre des pays qui reconnaissent l’entité sahraouie ne cesse de fondre. La Barbade est le trente-deuxième État depuis 2000 à faire défection.

Publié le 22 février 2013 Lecture : 1 minute.

De la Barbade, on connaissait les plages de sable blanc, bordées de cocotiers. Ça, c’était avant Rihanna. La chanteuse pop sexy et provocante vient d’ailleurs de signer la dernière campagne de promotion touristique de ce micro-État des Caraïbes. Vue de l’autre côté de l’Atlantique, la Barbade est surtout devenue, le 12 février, le trente-deuxième pays depuis 2000 à geler ou à retirer sa reconnaissance à la République arabe sahraouie démocratique (RASD). Une petite victoire diplomatique pour le Maroc, qui a fait de la question du Sahara occidental la pierre de touche de son action internationale.

Isolement

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Depuis la fin de la colonisation espagnole en 1975, le royaume revendique le territoire et se livre à une véritable course d’influence contre les indépendantistes qui, sous la bannière du Front polisario, ont proclamé une république sahraouie, reconnue par 74 États à la fin des années 1980. Surtout, en 1982, la RASD fait son entrée dans l’Organisation de l’unité africaine (OUA), ce qui provoque, deux ans plus tard, le retrait du Maroc. Rabat table depuis sur l’approche bilatérale pour isoler la RASD. Une stratégie patiente qui porte ses fruits, puisque le nombre de pays qui entretiennent des relations diplomatiques avec le Polisario a fortement diminué. Aujourd’hui, la RASD ne revendique plus que 48 reconnaissances, essentiellement en Afrique (25 États) et dans la zone Amérique latine-Caraïbes (18 États). L’Albanie, qui était le dernier pays d’Europe à reconnaître encore l’entité sahraouie, y a renoncé en 2004.

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