Victor Dangnon : « On garde l’équipe gagnante »
Nombre de députés, type de scrutin, coût de construction du nouveau bâtiment… Le chef du CIP, Victor Dangnon, dévoile le futur Parlement.
Jeune afrique : Comment le passage d’un comité consultatif à un Parlement plénier s’opérera-t-il ?
Victor Dangnon : Le traité pour la création d’un Parlement plénier est entré en vigueur en février. Je suis en pleine tournée afin de remercier les chefs d’État et les présidents d’Assemblée des huit pays membres pour cette décision, mais aussi pour accélérer le processus et arrêter une date d’installation effective.
La construction du Parlement a déjà commencé à Bamako. On parle de 15 milliards de F CFA (22,8 millions d’euros) ; qui finance ces travaux ?
Elle a débuté en effet. Beaucoup de réaménagements ont été réalisés, et ce chiffre sera sans doute dépassé. Le financement s’opère grâce aux fonds propres prélevés sur les budgets des pays membres et avec l’aide de partenaires extérieurs.
Combien de députés siégeront ? Comment seront-ils désignés ? En serez-vous le président ?
On ne change pas une équipe qui gagne. Au CIP, nous sommes quarante députés [cinq par pays] et, a priori, nous conserverons le même groupe. Par la suite, et conformément au traité, les représentants devraient être élus au suffrage universel direct et ils pourraient être plus nombreux. Je présiderai ce Parlement à condition de rester député dans mon pays [le président du CIP doit être un ressortissant de l’État qui préside la Conférence de l’UEMOA, en l’occurrence le Bénin]. Des élections législatives auront lieu en 2015 dans mon pays ; c’est donc à ce moment-là que je serai fixé sur mon sort.
>> Lire aussi : UEMOA : vers la mise en place d’une politique commune pour la paix et la sécurité
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Propos recueillis par Pierre Mareczko
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