Sécurité : Sénégal, Algérie… le G5 du Sahel fait des jaloux
Constitué au mois de février sous l’impulsion du président Mohamed Ould Abdelaziz, le Groupe des cinq pays du Sahel (Mauritanie, Mali, Niger, Burkina et Tchad) résolus à lutter contre le terrorisme fait des jaloux.
![Le président sénégalais, Macky Sall. © Bruno Lévy pour J.A.](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2014/05/23/021052014130312000000mqazklla.jpg)
Le président sénégalais, Macky Sall. © Bruno Lévy pour J.A.
Le Sénégal ne comprend pas pourquoi il n’est pas membre de ce "G5". Macky Sall, son président, l’a dit à Jean-Yves Le Drian, le ministre français de la Défense, lors de leur rencontre, le 11 mai : "Il est anormal que nous soyons exclus de certains formats." Côté français, c’est de la réaction de l’Algérie que l’on s’inquiète en premier lieu. À Paris comme à Nouakchott, on craint qu’Alger ne fasse tout pour réduire à néant les efforts de la Mauritanie pour coordonner l’action militaire dans le Sahel.
>> Lire aussi : le Mali réclame le renforcement du mandat de la Minusma
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