Procès Habré : mission délicate à N’Djamena

Les juges d’instruction sénégalais des Chambres africaines extraordinaires (CAE) chargées par l’Union africaine (UA) de juger Hissène Habré et ses complices vont se rendre de nouveau à N’Djamena, du 24 mai au 9 juin.

L’ex-président tchadien est accusé de crimes de guerre, crimes contre l’humanité et torture. © AFP

L’ex-président tchadien est accusé de crimes de guerre, crimes contre l’humanité et torture. © AFP

Publié le 19 mai 2014 Lecture : 1 minute.

Il s’agira de leur quatrième (et peut-être dernière) commission rogatoire internationale. Cette fois, ils seront accompagnés d’experts qui devront procéder à l’exhumation de plusieurs charniers. Ils poursuivront par ailleurs l’audition des témoins et des victimes, ainsi que l’exploitation des archives de la Direction de la documentation et de la sécurité (DDS).

En outre, ils tenteront – tâche extrêmement délicate – de négocier avec le gouvernement tchadien le transfert de deux anciens responsables de la police politique de Habré, Saleh Younous et Mahamat Djibrine, incarcérés depuis près d’un an à N’Djamena.

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Selon le chronogramme officiel, la phase d’instruction aurait dû être close en ce mois de mai, mais les juges l’ont prolongée de huit mois.

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