Affaire Karim Wade : la FIDH met un bémol
La Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei) est l’objet de nombreuses critiques au Sénégal. Et même au-delà.
Une mission de la Fédération internationale des ligues des droits de l’homme (FIDH) se rendra du 4 au 6 juin à Dakar pour faire part de son inquiétude quant au fonctionnement de la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei), chargée du dossier de Karim Wade, fils de l’ancien président et ex-ministre.
Saluant la lutte contre la corruption qu’a engagé le gouvernement sénégalais, la FIDH n’en estime pas moins nécessaire, pour préserver les droits de la défense, d’amender la Crei, de la remplacer par une autre instance ou de faire juger les crimes de corruption par des tribunaux ordinaires.
Le procès de Karim Wade doit se tenir au mois de juin. L’accusé a dénoncé les agissements des magistrats de la Crei et saisi le Groupe de travail sur les détentions arbitraires, qui dépend du Haut-commissariat des Nations unies aux droits de l’homm.
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