Karim Keïta
34 ans, député du Rassemblement pour le Mali (RPM).
En voilà un que rien ne semble pouvoir arrêter, pas même son président de père. L’entourage de Karim Keïta assure qu’IBK ne voulait pas de la candidature de son fils à la députation. Le jeune homme s’est tout de même présenté, avec le soutien de sa mère, sous la bannière du RPM. Il était jusqu’alors surtout connu pour ses activités d’homme d’affaires et n’avait encore aucune expérience en politique.
Facilement élu dans la capitale, il a brigué et obtenu la présidence de la très stratégique Commission défense de l’Assemblée nationale. Un poste clé en période de guerre, même si l’armée rechigne traditionnellement à fournir des informations aux élus de la République.
Son statut de "fils de", sa proximité (réelle) avec son père et ses connexions dans certains pays de la région (notamment en Algérie) pourraient cependant lui permettre de jouer un rôle important dans le nouveau Mali. Son élection à cette fonction sensible fait grincer des dents dans le pays, où l’on s’inquiète de voir la famille du président accaparer des postes à responsabilité. "Je suis là pour apprendre", rétorque le benjamin des présidents de commissions.
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