Face à la crise, le Ghana est-il vraiment prêt à tout ?

Réduction de 30 % du salaire des fonctionnaires, taxe sur le numérique, mesures volontaristes de la Banque centrale… Pour contrer les effets de la crise économique, les autorités ghanéennes redoublent d’efforts malgré une opposition farouche.

Le président ghanéen Nana Akufo-Addo lors de son discours annuel sur l’état de la nation devant le Parlement, à Accra, le 30 mars 2022. © Francis Kokoroko/REUTERS

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Publié le 1 avril 2022 Lecture : 3 minutes.

Ces derniers jours ont été mouvementés à Accra. Le 21 mars, en effet, le Comité de politique monétaire (MPC) de la Banque du Ghana (BoG) a relevé son principal taux directeur à 17 % alors qu’il avait été abaissé à 13,5 % en juin 2021 dans le contexte de sortie de pandémie de Covid-19.

Le 24 mars, le gouvernement a, lui, annoncé diminuer de 30 % les salaires dans la fonction publique. Le 29 mars, une taxe sur le numérique baptisée « e-levy », censée élargir l’assiette fiscale, a été approuvée. Une série de mesures destinées à lutter contre l’inflation et le déficit public, qui représente plus de 80 % du produit intérieur brut (PIB), et à soutenir le cédi (GH¢) qui ne cesse de s’affaisser face dollar (- 14,6 % la semaine dernière).

E-levy, une taxe contestée

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