Les 50 influents : Germaine Acogny, chorégraphe

Qui sont les hommes et femmes du continent qui, dans leur domaine, font autorité à l’échelle planétaire ? Voici la sélection de « Jeune Afrique ».

Germaine Acogny © Youri Lenquette pour J.A.

Germaine Acogny © Youri Lenquette pour J.A.

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Publié le 13 mai 2014 Lecture : 1 minute.

Née en 1944 au Bénin, Germaine Acogny a fait sortir la danse africaine de son ghetto folklorique pour la hisser au rang d’art noble, forgé au cours de longues années d’apprentissage – loin des clichés qui voudraient que la danse, en Afrique, on ait ça "dans le sang". Dès 1968, cette pionnière ouvre à Dakar son premier studio de danse africaine, avant de creuser son sillon de l’Europe aux États-Unis. "J’ai pris l’essence des danses traditionnelles d’Afrique de l’Ouest et des danses que j’ai apprises en Europe, et j’ai créé ma propre technique", explique la chorégraphe. En 1998, c’est à Tubab Dialaw, au sud de Dakar, que cette passionnée installe son École des sables, des centaines de danseurs venus du monde entier ont été formés. Une manière pour elle de ressusciter Mudra Afrique, l’éphémère école de danse fondée en 1977 à Dakar par Maurice Béjart avec le soutien du président Senghor – et qu’elle avait un temps dirigée.

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 © Infographie : Elena Blum pour Jeune Afrique

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