Tunisie : recadrage américain après la dissolution de l’Assemblée par Kaïs Saïed

Critiquée par Washington, la décision présidentielle d’en finir avec le Parlement, gelé depuis le 25 juillet, pourrait isoler un peu plus le pays sur la scène internationale.

Ned Price, porte-parole du département d’État américain. © Manuel Balce Ceneta/AP/SIPA

Publié le 1 avril 2022 Lecture : 3 minutes.

« Un retour rapide à la gouvernance constitutionnelle, y compris un Parlement élu, est essentiel à la gouvernance démocratique et garantira un soutien généralisé et durable aux réformes nécessaires pour aider l’économie tunisienne à rebondir. » La déclaration est de Ned Price, porte-parole du département d’État américain.

Formulée lors du point quotidien de la Maison-Blanche, le 31 mars, elle traduit la position de Washington quant à la dissolution, la veille, de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) décidée par le président tunisien Kaïs Saïed, et aux poursuites engagées contre les députés pour atteinte à la sûreté de l’État.

Depuis que Kaïs Saïed s’est arrogé l’essentiel des pouvoirs le 25 juillet 2021, les États Unis sont très attentifs à chaque initiative du locataire de Carthage, qu’ils invitent à chaque fois à se conformer à la voie démocratique.

Jerandi n’a pas convaincu

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