Mobile money : l’Afrique aiguise toujours plus l’appétit des investisseurs
Gratuité sur les transferts d’argent, paiement des factures ou encore paiement marchand… Malgré quelques contraintes réglementaires, la concurrence entre opérateurs télécoms rythme le déploiement des solutions de paiement mobile sur le continent.
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En Afrique subsaharienne, en 2021, près de 700 milliards de dollars (+40 % par rapport à 2020) ont été traités par des solutions de paiement mobile.
Au Ghana, le Parlement a adopté, à la fin de mars, une taxe de 1,75 % baptisée « e-levy » qui vise tous types de transactions supérieurs à 100 cédis (environ 12 euros). En début d’année, c’est au Cameroun que le gouvernement a instauré une taxe de 0,2 % sur les opérations de transfert et de retrait d’argent des solutions de paiement mobile (mobile money). À Accra comme à Yaoundé, ces nouvelles taxes ont suscité une certaine colère des populations.
Des spécialistes du secteur pointent, quant à eux, des décisions fiscalement inéquitables, aux répercussions directes sur le développement de ce système de transfert d’argent, en plein essor ces dernières années.
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