RDC : Roger Lumbala compte sur la France

Exilé en France, l’opposant congolais Roger Lumbala espère bénéficier prochainement du droit d’asile. La loi d’amnistie adoptée en février 2014 ne concerne pas son cas, selon Kinshasa.

Roger Lumbala, en septembre 2012 à Paris. © Vincent Fournier/J.A.

Roger Lumbala, en septembre 2012 à Paris. © Vincent Fournier/J.A.

Publié le 1 mai 2014 Lecture : 1 minute.

Mis à jour le 02/05/2014 à 10 heures 9.

"Ses calculs n’ont pas marché", tacle un proche du président Joseph Kabila. L’opposant Roger Lumbala, qui, début janvier 2013, avait rejoint la rébellion du M23 espérait bien rentrer en RD Congo après la promulgation de la loi d’amnistie adoptée en février. Las, son nom figurerait sur une liste de personnes non amnistiables, ce qu’a encore réaffirmé, le 30 avril, Lambert Mende, le porte-parole du gouvernement congolais. Que lui reproche-t-on ?

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"Probablement", selon des sources judiciaires, sa complicité avec le colonel déserteur John Tshibangu qui, "à partir d’août 2012, aurait recruté des enfants soldats pour monter un mouvement insurrectionnel" dans le Kasaï-Oriental. Un crime exclu du champ de l’amnistie. Lumbala, qui n’est plus retourné en RD Congo depuis deux ans, n’y voit pour sa part qu’un "acharnement" contre sa personne. Arrivé en France le 21 avril en provenance d’Afrique du Sud, l’opposant se dit prêt à se présenter devant la justice internationale pour prouver son innocence. En attendant, il espère que les autorités françaises lui octroient le droit d’asile.

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