Abdelkader, survivre chez les rois de France
« Un émir à Amboise » (2/4). La mort de plusieurs membres de sa suite, victimes du froid et de la maladie, et sa stricte réclusion plongent l’émir dans une profonde mélancolie.
Vivre et survivre dans le château, loin du ciel d’Algérie, loin des siens, s’habituer au froid et au climat humide de cette terre de la Touraine. Amboise n’est pas Pau et encore moins Toulon, mais elle n’en reste pas moins une prison pour l’émir Abdelkader et son entourage. Qui y connaîtront une succession de drames, de chagrins et de privations.
Si le général Lamoricière, ministre de la Guerre depuis juin 1848, veut faire oublier Abdelkader, les Amboisiens, eux, vont lui manifester égards et respect. C’est ainsi que le vendredi 10 novembre, deux jours après l’arrivée des Algériens, la municipalité d’Amboise organise un banquet en l’honneur de l’émir en présence de responsables venus de Tours. À quelques encablures des remparts du château, on porte un toast à l’illustre prisonnier, qui décline poliment l’invitation à prendre part à la cérémonie.
Moral en berne
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