Présidentielle sud-africaine : Helen Zille, l’arc-en-ciel

À l’occasion des élections nationales et provinciales du 7 mai prochain en Afrique du Sud, Jeune Afrique dresse le panorama des différents acteurs de ce scrutin qui débouchera sur l’élection du président au suffrage indirect.

Helen Zille a ouvert son parti, l’Alliance Démocratique, aux jeunes talents noirs. © Marco Longari / AFP

Helen Zille a ouvert son parti, l’Alliance Démocratique, aux jeunes talents noirs. © Marco Longari / AFP

Publié le 2 mai 2014 Lecture : 1 minute.

Deux des grands-parents d’Helen Zille étaient des Juifs allemands ayant fui le nazisme. Née en 1951, cette journaliste qui parle couramment le xhosa s’est fait connaître par des articles minutieux sur le décès de Steve Biko dans les locaux de la police pendant l’apartheid. À cette occasion, elle s’est liée d’amitié avec Mamphela Ramphele, la compagne de l’activiste assassiné. Entrée tardivement en politique, son premier fait d’armes est d’avoir ravi la mairie du Cap au Congrès national africain (ANC) en 2006, en regroupant les petits partis autour de l’Alliance démocratique (DA). L’année suivante, elle prend la direction du parti au niveau national. D’allure stricte mais de caractère passionné, Helen Zille a réussi à ouvrir son parti aux jeunes talents noirs. À telle enseigne que sa succession fait déjà l’objet d’une âpre lutte entre Lindiwe Mazibuko et Mmusi Maimane.

>> Lire aussi : "Mmsusi Maimane, le Barack Obama de l’Alliance Democratique ?"

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