Présidentielle sud-africaine : Jacob Zuma, indétrônable ?

Les élections provinciales et nationales du 7 mai prochain en Afrique du Sud devraient voir la victoire de l’ANC et la réélection de Jacob Zuma à la tête du pays.

Jacob Zuma, président sortant, est à la tête de l’ANC. © Rajesh Jantilal/AFP

Jacob Zuma, président sortant, est à la tête de l’ANC. © Rajesh Jantilal/AFP

Publié le 1 mai 2014 Lecture : 1 minute.

Contrairement à ses prédécesseurs, Jacob Zuma, 72 ans, n’a pas le bac. Son seul diplôme : Robben Island. Durant ses dix années d’emprisonnement sur la petite île située au large du Cap, il suit les cours que dispensent les chefs historiques du Congrès national africain (ANC) condamnés à perpétuité. Libéré, il rejoint les rangs de la résistance. Homme affable autant qu’homme à femmes, il gravit les échelons du mouvement, qui le charge du renseignement. Divorcé de Nkosazana Dlamini, aujourd’hui présidente de la Commission de l’Union africaine, Jacob Zuma use à sa guise d’une disposition légale qui permet la polygamie dans un cadre coutumier. Il a quatre épouses officielles et un nombre d’enfants que son biographe situe autour de vingt-trois. Peu regardant sur l’argent public, piètre orateur mais fin manoeuvrier, il s’impose à la tête de l’ANC dès 2007. Avec l’appui des syndicats et des jeunes, il écarte Thabo Mbeki. Et renouvelle l’opération en 2012 avec le vice-président Kgalema Motlanthe.

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