Sénégal : Cheikh Yérim Seck, électron (à nouveau) libre

Libéré en janvier, Cheikh Yérim Seck a créé le mouvement C221, dont il revendique déjà 119 000 adhérents.

Cheikh Yérim Seck ne se reconnaît dans aucun camp existant. © DR

Cheikh Yérim Seck ne se reconnaît dans aucun camp existant. © DR

Publié le 25 avril 2014 Lecture : 1 minute.

C’est ce qui s’appelle rebondir. À peine libéré début janvier, après quinze mois de prison à la suite d’une condamnation pour viol qu’il a toujours contestée, Cheikh Yérim Seck, ex-collaborateur de J.A., entre en politique en fondant le mouvement C221 : C comme "citoyenneté" et 221 comme l’indicatif du Sénégal. Le 12 avril, au grand théâtre de Dakar, il a lancé son projet, à la fois think tank, parti et organisation citoyenne.

En trois mois, Seck revendique déjà 119 000 adhérents et 79 cellules dans le pays. Une ascension fulgurante qu’il s’explique mal lui-même. "Après mon arrestation, des Sénégalais ont créé des pages de soutien sur Facebook. Elles ont rapidement réuni 30 000 membres, rappelle le fondateur du site Dakaractu. Il ne fallait pas laisser ce réseau se disloquer."

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L’auteur de Ces goulots qui étranglent le Sénégal (L’Harmattan) se penche au chevet de son pays, "toujours confiné dans les starting-blocks" du développement à ses yeux. Parmi les quinze facteurs qui l’entravent : les "calculs de la classe politique", la "désertion de la réalité au profit du rêve", le "conflit en Casamance" ou la "concurrence déloyale des commerçants chinois".

À deux mois des élections locales, où il présentera 27 candidats, C221 se positionne comme "un électron libre situé au centre droit", qui ne "se reconnaît dans aucun camp existant".

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