Uemoa : « Nous nous remettons peu à peu des effets de la pandémie mais la crise sécuritaire s’aggrave »
Relance post-Covid, lutte contre le terrorisme, facilitation des échanges intra-africains, impact des coups d’État… Un an après son arrivée à la tête de la Commission de l’Union économique et monétaire ouest-africaine, le Sénégalais Abdoulaye Diop dresse l’état de l’Union et revient sur ses principaux chantiers.
L’Afrique de l’Ouest des colonels
Mali, Guinée, Burkina Faso… En dix-huit mois, des militaires ont pris le pouvoir dans trois pays de la sous-région, où leur coup d’État ont été plutôt populaires. Points communs, divergences, rapport aux civils, crédibilité des ambitions démocratiques : qui sont ces putschistes décomplexés, devenus présidents de transition qui s’éternisent.
Un an après sa prise de fonction à la présidence de la Commission de de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa), le Sénégalais Abdoulaye Diop décrypte les défis auxquels est confrontée l’institution d’intégration économique régionale : relance post-Covid, crises sanitaire et sécuritaire, dynamisation du commerce intra-africain, effet des coups d’État et transitions au Mali et au Burkina Faso… Autant de dossiers que le collège de commissaires de l’Union aborde avec la volonté de moderniser son cadre d’action, en intégrant les nouveaux enjeux : du numérique au climat, sans oublier le social.
Jeune Afrique : Comment se porte l’Union ?
Abdoulaye Diop : Nos économies ont été résilientes grâce aux plans de riposte mis en place par les États, en parfaite synergie avec les institutions de l’Union. Le CREPMF [Conseil régional de l’épargne publique et des marchés financiers] a permis de maintenir un bon fonctionnement du marché financier régional. Et notre espace communautaire s’en sort avec un taux de croissance positif (6,1 %) pour 2021, comparable à la moyenne des années précédant la crise sanitaire.
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L’Afrique de l’Ouest des colonels
Mali, Guinée, Burkina Faso… En dix-huit mois, des militaires ont pris le pouvoir dans trois pays de la sous-région, où leur coup d’État ont été plutôt populaires. Points communs, divergences, rapport aux civils, crédibilité des ambitions démocratiques : qui sont ces putschistes décomplexés, devenus présidents de transition qui s’éternisent.
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