Finance : l’appel du pied d’Adesina à Dubaï et aux donateurs du Fonds africain de développement

La visite, fin mars, du patron de la BAD aux Émirats intervient dans le cadre d’une campagne accélérée auprès de ses partenaires. Akinwumi Adesina veut accroître sensiblement les ressources concessionnelles et réformer les conditions d’accès au marché de l’institution.

Le président de la Banque africaine de développement, lors d’une interview à Johannesburg, en mars 2022. © Shafiek Tassiem/REUTERS

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Publié le 8 avril 2022 Lecture : 6 minutes.

Pendant trois jours, du 29 au 31 mars, Akinwumi Adesina, le président de la Banque africaine de développement (BAD), a conduit une mission officielle au pas de charge, à Dubaï et Abou Dhabi, respectivement première ville et capitale fédérale des Émirats arabes unis. Le dirigeant nigérian a participé non seulement aux événements prévus pendant l’exposition universelle 2020 de Dubaï, qui s’est achevée le 31 mars, mais a également pris la parole durant le Dubai Annual Investment Meeting.

« Les Émirats arabes unis sont un membre très apprécié au Fonds africain de développement [FAD], le guichet concessionnel du Groupe de la Banque qui soutient les pays à faible revenu depuis 1978″, s’est félicité le patron de la BAD, qui contrôle 50 % du capital du FAD, le reliquat revenant à des pays non africains pour l’essentiel. « Nous espérons pouvoir, à un moment donné, accueillir les Émirats comme membre de la BAD », a ajouté le Nigérian. La fédération émiratie, qui a adhéré au Fonds en 1976, est restée très en retrait des activités de l’institution panafricaine depuis au moins une demi-douzaine d’années. Elle demeure, à date, le seul pays étranger à avoir adhéré au FAD mais à ne pas être devenu membre de la BAD.

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