Gabon – France : un intermédiaire nommé Ali Bongo Ondimba

Le président du Gabon, Ali Bongo Ondimba, s’est entretenu avec son homologue français le 8 avril. Crise centrafricaine, relations commerciales, Rwanda… Retour sur les discussions qui se sont tenues.

François Hollande et Ali Bongo à l’Élysée, le 5 juillet 2012. © AFP

François Hollande et Ali Bongo à l’Élysée, le 5 juillet 2012. © AFP

Publié le 16 avril 2014 Lecture : 1 minute.

En visite de travail à Paris, le président Ali Bongo Ondimba (ABO) a rencontré François Hollande dans la matinée du 8 avril pour une séance de travail d’une heure trente, dont trente minutes en tête à tête – tutoiement de rigueur. Emmanuel Issoze-Ngondet, son ministre des Affaires étrangères, Maixent Accrombessi, son directeur de cabinet, Germain Ngoyo Moussavou, l’ambassadeur du Gabon en France, et Jean-Yves Teale, son conseiller diplomatique, se sont ensuite joints aux discussions. Au menu, la crise centrafricaine et la décision du président tchadien Idriss Déby Itno de rapatrier ses soldats ; mais aussi les relations commerciales, que les deux pays souhaitent développer ; le cas Total, à qui le fisc gabonais réclame 800 millions de dollars ; et le réchauffement climatique (Paris accueillera en 2015 la Conférence sur le climat). ABO a par ailleurs transmis à Hollande un message d’apaisement de Paul Kagamé, qu’il avait rencontré la veille à Kigali, lors des cérémonies commémoratives du vingtième anniversaire du génocide. On sait que, dans une récente interview à J.A., le président rwandais a évoqué "le rôle direct de la France dans la préparation politique du génocide et sa participation à son exécution même". Et que cette déclaration a provoqué une nouvelle crise diplomatique.

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