Yup : les dessous de l’échec de Société générale dans le mobile money
Le groupe français a mis un terme à sa solution de paiement mobile au début du mois de mars. Une activité structurellement déficitaire du fait, notamment, de la guerre des prix pratiquée par des concurrents plus agiles.
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Une centaine d’employés répartis sur sept marchés travaillaient pour le service Yup. © Société Générale
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Banques : un parfum de changement post-Covid
Succession, concurrence, retrait, bataille… Deux ans après le début de la crise sanitaire, le secteur bancaire africain s’apprête à vivre de profondes mutations. En Afrique du Nord tout comme au sud du Sahara, de grands bouleversements se préparent en termes de gouvernance ou encore de rapports de force. Dossier spécial.
L’information avait fuité au début du mois de mars. D’abord sur les sites d’information sénégalais et camerounais, puis elle s’est vite répandue, laissant les clients désabusés et les observateurs du petit milieu de la finance ouest-africaine pantois. Société générale met un terme à l’aventure de Yup, sa solution de paiement mobile lancée cinq ans auparavant, en partenariat avec l’éditeur de logiciels bancaires TagPay. La fin d’un rêve pour une centaine d’employés répartis dans les sept pays (Cameroun, Sénégal, Côte d’Ivoire, Ghana, Burkina Faso, Guinée et Madagascar) où la solution opérait.
Pourtant, le groupe bancaire se prévalait de plus de 2 millions de clients en 2020, soit le double de son objectif initial à cet horizon. En Côte d’Ivoire et au Cameroun, ses deux principaux marchés, la solution a particulièrement pris. La Côte d’Ivoire totalisait déjà plus de 3 500 points de vente, deux ans après son lancement en 2019. Un chiffre qui a doublé à la fin de l’année 2021. Quant au Cameroun, ce ne sont pas moins de 5 000 distributeurs de Yup qui ont fini par voir le jour, quand l’objectif initial pour l’ensemble des huit marchés de la société s’élevait, lui, à 8 000 points de vente.
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