Algérie : entre le cas Belmadi et le vrai faux départ d’Amara, la crise se prolonge à la fédération de football
Depuis l’élimination de l’Algérie par le Cameroun lors des qualifications pour la Coupe du monde 2022, la fédération traverse une zone de turbulences qui semble appelée à se prolonger. Des tensions sont apparues entre le président Charaf-Eddine Amara, qui démissionnera prochainement, et des membres du bureau.
Aujourd’hui, l’avenir de Djamel Belmadi (46 ans) à la tête de la sélection nationale algérienne est presque devenu secondaire. Sous contrat jusqu’à la fin de l’année 2022 – comme l’ensemble de son staff technique – l’ancien milieu de terrain de l’Olympique de Marseille est en pleine phase de réflexion sur son avenir, après l’élimination de son équipe le 29 mars dernier à Blida face au Cameroun (1-2) lors du dernier tour des qualifications pour la Coupe du monde 2022.
Une rumeur l’a même expédié en Tunisie, une fake news rapidement démentie par la Fédération tunisienne de football (FTF). Selon plusieurs sources, Belmadi pourrait se prononcer après le 21 avril, date à laquelle la FIFA rendra son verdict après que la FAF a déposé un recours à propos de l’arbitrage du Gambien Bakary Gassama pour faire rejouer le match face aux Camerounais.
Amara suspend et renvoie
Mais l’actualité du football algérien est depuis plusieurs jours vampirisée par la crise qui agite la Fédération algérienne de football (FAF). Le 31 mars, Charaf-Eddine Amara a présenté sa démission et confié l’intérim à Mohamed Maouche (86 ans), chargé notamment de convoquer une assemblée générale élective dans les soixante jours.
Mais face aux critiques sur l’âge de Maouche et après avoir constaté que tous les membres du bureau de la FAF, élus comme lui en avril 2021, n’avaient pas l’intention de partir, Amara s’est ravisé, estimant que sa démission ne pouvait être présentée que devant l’Assemblée générale qui l’a élu.
Et la machine s’est emballée. Mouldi Aissaoui, ancien ministre des Sports et membre du bureau fédéral, a qualifié Amara « d’incompétent » dans la presse après que ce dernier a décidé de renvoyer Réda Abdouche, le président de Direction nationale du contrôle de gestion (DNCG).
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