Affaire Saipem-Sonatrach : Farid Bedjaoui « menacé » ?
L’enquête italienne sur les actes de corruption entre la compagnie pétrolière Saipem et le groupe public algérien Sonatrach se poursuit. Et de nouveaux éléments pourraient s’ajouter au dossier.
![Une installation de la Sonatrach en Algérie. © AFP](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2014/04/10/010042014180041000000026032013155400000000klsdjqskldjkljdklqsjdklqjsl.jpg)
Une installation de la Sonatrach en Algérie. © AFP
Les magistrats du parquet de Milan enquêtant sur les actes de corruption auxquels la conclusion de contrats entre la compagnie pétrolière italienne Saipem, filiale du groupe Eni, et le groupe public algérien Sonatrach pourrait avoir donné lieu ont fait une drôle de découverte : 23 millions de dollars virés sur un compte en Suisse appartenant à l’homme d’affaires franco-algérien Farid Bedjaoui, qui a servi de facilitateur entre les deux parties. Les juges italiens se sont donc rendus à Genève pour tenter d’établir si ce transfert effectué à partir d’une banque de Hong Kong était destiné à Bedjaoui lui-même ou à d’éventuels intermédiaires. Selon nos informations, ils s’apprêtent à poursuivre leur enquête au Liban, où l’homme d’affaires possédait des biens et des sociétés. Aujourd’hui en cavale pour échapper aux mandats d’arrêt émis à son encontre en Algérie et en Italie, Bedjaoui affirme se sentir "menacé" et envisage de rompre le silence pour livrer sa version des faits.
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