Rwanda : quand Kigali accueille les réfugiés rejetés par le Royaume-Uni
Un accord inédit vient d’être signé entre le Royaume-Uni et le Rwanda. Kigali s’engage à accueillir les migrants refusés par le pays de Boris Johnson contre 145 millions d’euros.
![](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1256,height=628,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2022/04/15/jad20220415-ass-rwanda-royaumeuni-migrants-1256x628-1650008793.jpg)
La ministre britannique de l’Intérieur Priti Patel et le ministre rwandais des Affaires étrangères Vincent Birutaare à Kigali, le 14 avril 2022. © REUTERS/Jean Bizimana
L’affaire est assez rare pour être signalée : une nouvelle fois, le Rwanda se porte candidat pour accueillir sur son sol des réfugiés africains rejetés par un pays d’accueil, en l’occurrence le Royaume-Uni.
Une immigration consentie qui ferait probablement défaillir les leaders politiques français Marine Le Pen ou Éric Zemmour mais aussi leurs concurrents du premier tour de la présidentielle française, tous – ou presque – convaincus que l’accueil de migrants extracommunautaires ne peut que leur mettre à dos des électeurs obsédés par un supposé « grand remplacement ».
Le 14 avril, à Kigali, le ministre rwandais des Affaires étrangères, Vincent Biruta, et son homologue anglaise, Priti Patel, ont annoncé un accord de partenariat portant sur les migrations et le développement économique.
Se « débarrasser » des migrants
Bien s’informer, mieux décider
Abonnez-vous pour lire la suite et accéder à tous nos articles
![Image](/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=137,height=137,fit=cover/build/2023/images/poool-illustration.png)
Les plus lus
- Bénin-Niger : dans les coulisses de la médiation de la dernière chance
- Au Togo, le business des « démarcheurs », ces arnaqueurs qui monnaient la justice
- Qui entoure Mele Kyari, président de la NNPC, l’État dans l’État au Nigeria ?
- Côte d’Ivoire : Laurent Gbagbo, sur les terres de Simone à Bonoua
- Alafé Wakili : « Aucun pays n’est à l’abri d’un coup d’État »