Union africaine : Dlamini-Zuma rectifie le tir
La présidente de la Commission de l’UA, Nkosazana Dlamini-Zuma, a su montrer qu’elle pouvait écouter les critiques au sujet de son « shadow cabinet ».
![La présidente de la Commission de l’UA, Nkosazana Dlamini-Zuma. © AFP](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2014/04/04/004042014171228000000030012014121701000000nkosazana-dlamini-zuma-web.jpg)
La présidente de la Commission de l’UA, Nkosazana Dlamini-Zuma. © AFP
Tenant compte des critiques insistantes formulées par certains États membres de l’Union africaine à l’encontre de son shadow cabinet exclusivement composé de Sud-Africains, Nkosazana Dlamini-Zuma, la présidente de la Commission, a replacé au centre de son dispositif son directeur de cabinet, le Burkinabè Jean-Baptiste Natama. Longtemps dépossédé d’une partie de ses prérogatives au profit d’un conseiller spécial, Baso Sangqu, ancien ambassadeur aux Nations unies, Natama est désormais associé à toutes les décisions importantes de sa patronne, qu’il accompagne dans ses entretiens avec les chefs d’État.
>> Lire aussi : l’Afrique rêvée de Nkosazana Dlamini-Zuma… pour 2063
Reste à savoir si ce réajustement suffira à convaincre les États, qui reprochent aussi à Dlamini-Zuma ses séjours fréquents et prolongés en Afrique du Sud, alors que la charte de l’organisation stipule que le président de la Commission ne doit "ni solliciter ni recevoir aucun ordre d’aucun gouvernement".
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