Libye : le procès oublié de Baghdadi Mahmoudi
Le 19 mars, les autorités libyennes ont imposé un black-out total sur la première journée du procès de Baghdadi Mahmoudi à la prison d’Al-Hadhba.
Les journalistes ont été tout bonnement interdits de prétoire, mais les observateurs étrangers, les diplomates (notamment les représentants de l’ONU) et les avocats de l’ancien Premier ministre de Kadhafi (parmi lesquels les Tunisiens Leïla Ben Debba et Mehdi Bouaouaja) ont eux-mêmes eu les pires difficultés pour accéder à la salle d’audience où se tenait la première journée du procès de Baghdadi Mahmoudi.
>> Lire aussi : l’embarrassante affaire Mahmoudi
Vice-ministre de la Défense et responsable de la prison, Khaled al-Chérif a invoqué pour sa défense des risques d’attentats et de nouvelles mesures de protection mises en place selon lui au profit des détenus. Mais les avocats ont surtout constaté que le dossier Mahmoudi est désormais joint à celui des fils Kadhafi et de plusieurs anciens hauts responsables sécuritaires, alors que le prévenu est un civil. Le procès devait reprendre le 24 mars, mais a été ajourné au 14 avril. Dix-sept accusés, pourtant placés en détention, n’ont pas été présentés aux juges.
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