Marocaine des jeux VS islamistes
Younes El Mechrafi, le patron de la société publique Marocaine des jeux et des sports, avoue être plus serein depuis le remaniement ministériel d’octobre. En effet, le premier gouvernement Benkirane avait tenté de limiter son activité.
Depuis le remaniement ministériel d’octobre 2013, qui a diminué l’influence du Parti de la justice et du développement (PJD, islamiste), Younes El Mechrafi (photo), le patron de la Marocaine des jeux et des sports (MDJS, publique), avoue être plus serein. « Le premier gouvernement Benkirane avait tenté d’interdire toute publicité pour les jeux et loteries dans les médias publics, mais ce projet avait été retiré après une résistance farouche de notre part », a-t-il confié à Jeune Afrique.
Vindicte islamiste
Pour éviter la vindicte des islamistes, il fait valoir que « les paris sportifs ne sont pas des jeux de hasard ». Au vu du chiffre d’affaires réalisé l’an dernier – 1,466 milliard de dirhams (131,5 millions d’euros), contre 788 millions en 2009 -, son point de vue semble avoir été entendu par les joueurs. Le bénéfice est quant à lui passé de 142 millions à 234 millions de dirhams sur la même période.
L'éco du jour.
Chaque jour, recevez par e-mail l'essentiel de l'actualité économique.
Consultez notre politique de gestion des données personnelles
Les plus lus – Économie & Entreprises
- L’arrestation du PDG du groupe CHO secoue l’huile d’olive tunisienne
- Comment Air France compense son absence des États du Sahel
- Mines d’or au Mali : la junte place le CEO de l’australien Resolute en détention
- Chez Tunisair, la purge des dirigeants se poursuit et les pertes s’accumulent
- La Côte d’Ivoire, plus gros importateur de vin d’Afrique et cible des producteurs ...