Tunisie : Nabil Karoui, mauvais payeur ?
En exil, l’homme politique, et candidat malheureux à la présidentielle de 2019, continue de louer une résidence de luxe à Carthage. Montant des impayés, selon la justice : plus de 40 000 euros.
Il est 13 heures passées quand une dame sort d’une villa cachée par d’immenses arbres qui débordent du portail d’entrée. Elle vient s’assurer que la bâtisse située à deux pas du Palais présidentiel de Carthage reste salubre et qu’elle n’est pas la proie de cambrioleurs. C’est que les 1 800 m² de terrain, comprenant, selon leur propriétaire, une villa de trois étages avec 8 chambres à coucher, 5 salles de bain et une piscine de 70 m², ont de quoi attirer les convoitises.
« L’habitation a le standing des résidences d’ambassadeurs logeant à Carthage », explique Saber Hachani, manager de l’agence immobilière Home Sweet Home. La villa en question est celle où vivaient, depuis le 15 mars 2018, l’ancien candidat à l’élection présidentielle et homme d’affaires Nabil Karoui et sa famille avant sa fuite pour l’Algérie puis l’Europe à l’été 2021.
Pour l’employée, même si les volets sont clos depuis des mois, la maison louée 13 000 dinars net par mois (environ 4 000 euros, auxquels s’ajoutent 5 % d’augmentation annuelle) reste la demeure de Nabil Karoui et de sa femme, Salwa, ainsi que celle de leurs enfants.
Loyers impayés
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