Sénégal : comment la CSS, géant ouest-africain de l’agrobusiness, veut assurer son avenir

Malgré une production en-dessous des attentes, la Compagnie sucrière sénégalaise reste à l’offensive. Le groupe du milliardaire français Jean-Claude Mimran veut même étendre son activité à d’autres secteurs, dont la production d’énergie. Décryptage.

Installations de la CSS, près de la commune de Richard-Toll, dans la région de Saint-Louis, au Sénégal, en janvier 2015. © Sylvain Cherkaoui pour Jeune Afrique

ESTELLE-MAUSSION_2024

Publié le 25 avril 2022 Lecture : 5 minutes.

« C’est un grand groupe qui a survécu à toutes les péripéties. » Voilà comment un bon connaisseur du milieu des affaires sénégalais résume le destin de la Compagnie sucrière sénégalaise (CSS). Propriété de la famille Mimran depuis sa création en 1970, la société est le seul producteur de sucre du Sénégal et le premier employeur privé du pays avec quelque 7 500 collaborateurs.

Un mastodonte à l’échelle nationale – qui vise 98 milliards de F CFA (environ 150 millions d’euros) de chiffre d’affaires cette année – et un fer de lance de la production et la transformation locales dans la sous-région. Cette position, couplée au réseau de son actionnaire majoritaire, Jean-Claude Mimran, le fils du fondateur Jacques, décédé en 1975, fait de la CSS un acteur incontournable du secteur agricole ouest-africain.

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