Maroc : fin de partie pour « Mustapha », recruteur espagnol de jihadistes
Une opération conjointe des services de sécurité espagnols et marocains au cours de la semaine du 10 mars a permis de mettre fin aux activités d’un important recruteur de combattants jihadistes.
![Un jihadiste à Alep en Syrie. © AFP](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2014/03/21/021032014122026000000001032014113655000000fgh.jpg)
Un jihadiste à Alep en Syrie. © AFP
Espagnol converti à l’islam, Mustapha (Rafael) Maya Amaya animait depuis trois ans un réseau de recrutement entre la ville d’Al-Aroui, non loin de Nador, dans le Rif, l’enclave de Melilla, où il résidait, et Malaga, sur la côte andalouse, où il a été arrêté. Maya Amaya a d’abord acheminé des volontaires vers le nord du Mali (où certains ont trouvé la mort lors de l’opération Serval), puis vers la Syrie.
>> Lire aussi : Le Maroc porte plainte contre "El País" pour apologie du terrorisme
Tout récemment, c’est en Libye que ce proche d’Aqmi envoyait ses recrues marocaines, avec pour objectif de les rapatrier une fois leur formation achevée afin de perpétrer des opérations dans le royaume. Six de ses collaborateurs ont été appréhendés à l’occasion du démantèlement de cette structure : deux Français et un Tunisien, en Espagne ; et trois Marocains membres du groupe Salafia Jihadia, à Al-Aroui.
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