Présidentielle algérienne : menace terroriste à l’Est ?
Les jihadistes tunisiens auraient l’intention de frapper le territoire algérien pendant la présidentielle. Les services secrets sont sur les dents.
Les services de sécurité algériens surveillent de près la frontière avec la Tunisie. Grâce à des écoutes et à des renseignements fiables, ils ont en effet découvert que la nébuleuse jihadiste projette de profiter de la période électorale qui s’ouvre pour perpétrer des attentats dans les centres urbains de l’est du pays – sites industriels, centres commerciaux, etc. Le 14 mars, 7 combattants islamistes tunisiens lourdement armés (ils avaient pris place à bord de deux véhicules) ont été interceptés en territoire algérien. Ils venaient de la région du mont Chaambi, de l’autre côté de la frontière.
>> Lire aussi : la mosaïque jihadiste du mont
Le dispositif de surveillance a aussitôt été renforcé. Un bataillon de troupes d’élite et deux compagnies de gardes-frontières ont été dépêchés à la hâte dans la région de Tébessa et dans le massif de l’Edough, au-dessus d’Annaba.
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