Guinée équatoriale : le tour de passe-passe des Obiang autour du 42 avenue Foch

Le 20 avril, l’État équato-guinéen a plaidé devant la justice française pour contester une nouvelle fois la décision de confiscation de l’immeuble parisien situé au 42 de l’avenue Foch qui abrite son ambassade. Un match juridique qui dure déjà depuis dix ans…

Le vice-président équato-guinéen Teodoro Nguema Obiang Mangue. © LSI Africa

MATHIEU-OLIVIER_2024

Publié le 22 avril 2022 Lecture : 4 minutes.

Comme l’avait annoncé Jeune Afrique, Malabo est repassé à l’offensive dans le dossier des « biens mal acquis », dans lequel son vice-président, Teodoro Nguema Obiang Mangue, dit Teodorín, avait été condamné en première instance, en octobre 2017 puis en appel, en février 2020, et en cassation, en juillet 2021 –, à trois ans de prison avec sursis et à 30 millions d’euros d’amende. Ce 20 avril, Me Kévin Grossmann a ainsi plaidé devant la cour d’appel de Paris pour obtenir la restitution du 42, avenue Foch, qui abrite l’ambassade équato-guinéenne.

Même si celle-ci n’a pas été formellement appliquée – les instances diplomatiques y séjournant toujours –, la confiscation de cet immeuble avait été prononcée lors de la condamnation de Teodorín en première instance, il y a près de cinq ans. Cette mesure avait ensuite été confirmée en appel trois ans plus tard. Selon nos informations, Me Grossmann, qui a également défendu le Congo, a notamment déclaré devant la cour que la confiscation de l’édifice portait atteinte au droit, « inviolable et sacré », de l’État de Guinée équatoriale à la propriété.

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