Tunisie : Neila Feki Ammar, 48 ans, juge à la cour d’appel

En dignes « petites-filles » de Bourguiba, les Tunisiennes ne cessent de conquérir de nouveaux espaces, tout en veillant à préserver leur authenticité. Portraits de battantes qui font bouger les choses.

Neila Feki Ammar, 48 ans, juge à la cour d’appel. © Aude Osnowycz

Neila Feki Ammar, 48 ans, juge à la cour d’appel. © Aude Osnowycz

Publié le 14 mars 2014 Lecture : 1 minute.

Avoir été l’une des premières juges d’instruction en Tunisie n’empêche pas cette mère de trois garçons de s’impliquer dans son métier et de considérer que seules la compétence et l’expérience doivent prévaloir pour exercer une fonction. Membre du Syndicat des magistrats tunisiens et fondatrice de l’Association tunisienne des femmes juristes, Neila Feki Ammar se félicite de la législation avant-gardiste en matière de droits des femmes mais reconnaît que les Tunisiennes relèvent d’énormes défis au point parfois de vouloir en faire trop. "La victoire des femmes n’est pas que professionnelle ; il s’agit de tout concilier et de ne pas oublier leur rôle essentiel dans l’éducation et la famille pour faire évoluer les mentalités, affirme cette juriste qui assume pleinement son rôle de mère. Les Tunisiennes ont été le fer de lance de la société civile au lendemain de la révolution. Elles ont tenu bon. Il faut continuer."

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