Tunisie : Dalila Yacoubi, 45 ans, reporter et photographe
En dignes « petites-filles » de Bourguiba, les Tunisiennes ne cessent de conquérir de nouveaux espaces, tout en veillant à préserver leur authenticité. Portraits de battantes qui font bouger les choses.
Elle se destinait à être comptable, mais cette autodidacte de la photographie a préféré les reportages sur le terrain et les expositions de ses travaux à l’enfermement dans un bureau. "Peu de femmes de ma génération sont photographes ou reporters. Mais il suffit de garder la tête froide et de ne pas répondre aux immanquables provocations pour pouvoir travailler", explique Dalila Yacoubi, qui n’abandonnerait pour rien au monde son boîtier, d’autant qu’elle considère la corporation des photographes comme sa seconde famille. "Il n’y a pas de distinction entre hommes et femmes. On se connaît, on s’estime et on se protège les uns les autres. Dans les manifestations, les coups ne font pas de différence", assure cette passionnée pour qui la reconnaissance du travail importe plus que tout.
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