Pétrole : le Maroc va-t-il vraiment toucher le jackpot ?
Perspectives prometteuses, incitations fiscales attractives, avalanche de permis de prospection… Caressant toujours l’ambition de devenir une puissance pétrolière, le royaume met les bouchées doubles pour développer l’exploration de l’or noir.
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À Mohammedia (Casablanca-Settat), la Samir, seule raffinerie du royaume, est à l’arrêt depuis 2015. © Samir
« Le Maroc a un potentiel en hydrocarbures […] Les bassins marocains sont sous-explorés […] Maintenant, il faut des investissements importants pour pouvoir déterminer l’importance économique et mettre en évidence le potentiel ce que nous pressentons » affirmait, en 2019, Amina Benkhadra, la directrice de l’Office national des hydrocarbures et des mines (ONHYM).
Depuis, plusieurs programmes onshore et offshore ont été mis en place avec des entreprises étrangères, lesquelles bénéficient de nombreux avantages fiscaux : exonération totale de l’impôt pendant dix ans, exemption des frais de douane sur tous les équipements et part de l’État limitée à 25 %.
Un potentiel à confirmer
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