Tunisie : Yasmine, Inès et la rumeur du Jihad du sexe en Syrie

Une avocate tunisienne a reçu un prix de plaidorie pour l’histoire d’une adolescente impliquée dans le jihad du sexe en Syrie. Mais le jihad sexuel est constamment remis en question.

Photo d’illustration. © J.A.

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ProfilAuteur_SamyGhorbal

Publié le 12 mars 2014 Lecture : 1 minute.

Elle s’était vu attribuer le premier prix de plaidoirie lors du concours international organisé par le Mémorial de Caen, en France, le 2 février. Et avait reçu sa récompense des mains de Christiane Taubira, la ministre française de la Justice. L’avocate tunisienne Yasmine Attia, 32 ans, avait fait sensation en s’inspirant de l’histoire d’Inès, une lycéenne de 15 ans enrôlée dans le jihad du sexe pour servir de femme de réconfort aux combattants islamistes engagés dans la guerre sans merci contre le régime de Bachar al-Assad, en Syrie.

>> Lire notre enquête sur le "jihad du sexe" en Syrie

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Gênés par la polémique, les organisateurs du concours ont sommé la lauréate de s’expliquer et laissé entendre que son prix pourrait lui être retiré. Finalement, elle les a convaincus qu’elle était de bonne foi et, le 27 février, le Mémorial et le barreau de Caen ont tranché : elle conservera sa récompense. Problème : comme souvent en pareilles circonstances, les médias, qui avaient abondamment couvert la polémique, n’ont consacré qu’un entrefilet à la réhabilitation de Yasmine Attia.

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