Algérie : les silences d’Ouyahia
L’ancien Premier ministre Ahmed Ouyahia assure à son entourage qu’il ne veut pas revenir en politique immédiatement. En attendant, les rumeurs vont bon train.
![Ahmed Ouyahia ne s’est pas exprimé sur les rumeurs le concernant. © Farouk Batiche/AFP](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2014/02/26/024022014104525000000JA2772p009.jpg)
Ahmed Ouyahia ne s’est pas exprimé sur les rumeurs le concernant. © Farouk Batiche/AFP
Son nom est évoqué par certains médias comme possible directeur de campagne dans l’hypothèse où le président Bouteflika confirmerait sa candidature pour un quatrième mandat (pour l’instant le chef de l’État ne s’est toujours pas exprimé officiellement sur sa volonté de se porter candidat malgré le dépôt de son dossier devant la Cour constitutionnelle). Voire, dans le cas contraire, comme candidat à sa succession. Mais l’ancien Premier ministre Ahmed Ouyahia n’a nulle intention de briser le silence qu’il s’impose depuis son départ de la présidence du Rassemblement national démocratique (RND), en janvier 2013. Il a récemment confié à son entourage qu’il ne souhaite pas revenir en politique dans l’immédiat. En revanche, Ahmed Attaf, l’un de ses plus fidèles amis, a rejoint le staff du candidat Ali Benflis en tant que conseiller diplomatique. Il fut dans le passé plusieurs fois ambassadeur et dirigea la diplomatie algérienne de 1996 à 1999, au temps de Liamine Zéroual.
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