RDC : doutes sur le plan de réinsertion des ex-combattants du M23
Les partenaires financiers de la RDC ne sont pas convaincus par le plan de démobilisation et de réinsertion des anciens combattants du M23 présenté par Kinshasa.
![Le gouvernement va-t-il revoir son plan de réinsertion des anciens combattants du M23 ? © AFP](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2014/02/25/025022014175819000000excomddroki.jpg)
Le gouvernement va-t-il revoir son plan de réinsertion des anciens combattants du M23 ? © AFP
"Le plan DDR III n’est pas clair", tranche un diplomate occidental à Kinshasa. À l’en croire, le document présenté fin décembre par le gouvernement congolais en vue du désarmement, de la démobilisation et de la réinsertion des anciens combattants rebelles n’offrirait pas à ces derniers "des garanties suffisantes de retour dans leurs foyers", dans le Kivu, dans l’hypothèse où ils ne pourraient être intégrés dans l’armée régulière. Les bénéficiaires du programme devront en effet être regroupés dans trois centres de triage à Kitona (Bas-Congo), Kamina (Katanga) et Kotakoli (Équateur), "à des milliers de kilomètres de leurs villages". Du coup, les partenaires internationaux se montrent encore réticents à financer le plan.
La Matinale.
Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.
Consultez notre politique de gestion des données personnelles
Les plus lus
- Bénin-Niger : dans les coulisses de la médiation de la dernière chance
- Au Togo, le business des « démarcheurs », ces arnaqueurs qui monnaient la justice
- Qui entoure Mele Kyari, président de la NNPC, l’État dans l’État au Nigeria ?
- Côte d’Ivoire : Laurent Gbagbo, sur les terres de Simone à Bonoua
- Alafé Wakili : « Aucun pays n’est à l’abri d’un coup d’État »