Environnement : du Cap à Dakar, la goélette Tara prend le pouls de l’Atlantique Sud

Le navire-laboratoire longe les côtes africaines pour y mener des expériences scientifiques essentielles. Notamment la Mission Microbiomes.

La goélette Tara en escale à Cape Town. © Fondation Tara Océan

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Publié le 8 mai 2022 Lecture : 4 minutes.

Au large du cap de Bonne-Espérance en Afrique du Sud, les eaux froides du courant de Benguela rencontrent celles du courant des Aiguilles, puis remontent le long des côtes de Namibie et d’Angola pour former l’une des plus importantes zones d’upwelling au monde. Venues des profondeurs, des eaux chargées de nutriments remontent à la surface, favorisant le développement du phytoplancton, premier maillon de la chaîne alimentaire.

À la fin du mois d’avril 2022, la goélette Tara, voilier français de 36 mètres de long conçu en 1989, a atteint les côtes d’Afrique du Sud pour entamer la dernière partie de sa Mission Microbiomes.

Une fois achevée, celle-ci lui aura permis d’étudier trois des principales zones mondiales d’upwelling : le courant de Humboldt au large du Chili, le Benguela au large de l’Afrique du sud-ouest et l’upwelling du Sénégal. Et d’y mesurer les conséquences du réchauffement climatique et de la pollution plastique.

Comprendre le climat et ses évolutions

La Mission Microbiomes consiste à parcourir quelque 70 000 kilomètres dans l’Atlantique Sud afin de prélever des échantillons de micro-organismes contenus dans l’eau de mer : il y en a entre 10 et 100 milliards par litre !

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