Centrafrique – Tchad : le courant passe entre Déby Itno et Le Drian

Le président tchadien, Idriss déby Itno, a, semble-t-il, accordé sa confiance au ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian. Ce qui favorise la coopération entre Paris et N’Djamena sur le dossier centrafricain.

Le Drian et Déby Itno. © Martin Bureau/Photo AFP

Le Drian et Déby Itno. © Martin Bureau/Photo AFP

Publié le 20 février 2014 Lecture : 1 minute.

Jean-Yves Le Drian, le ministre français de la Défense, a réussi à convaincre Idriss Déby Itno de ne pas s’opposer au déploiement immédiat de Casques bleus en Centrafrique. Comme plusieurs de ses pairs africains, le chef de l’État tchadien, qui a été reçu le 14 février par François Hollande à l’Élysée, n’était initialement pas favorable à leur arrivée avant le mois de juillet. Membre non permanent du Conseil de sécurité de l’ONU jusqu’en 2015, le Tchad envisage désormais de coparrainer avec la France une résolution autorisant le remplacement de la Misca par une force onusienne.

Ils se tutoient et se sont échangé leurs numéros de téléphone personnels.

Le courant "passe parfaitement" entre Déby Itno et Le Drian. Les deux hommes se sont rapprochés depuis le déclenchement de l’opération Sangaris en Centrafrique. Ils se tutoient et se sont échangé leurs numéros de téléphone personnels. Signe de cette forte relation, le Français s’est rendu à quatre reprises dans la capitale tchadienne entre la fin de décembre 2013 et le début de février. Paris souhaite installer dans ce pays le centre de commandement de l’ensemble de ses opérations antiterroristes dans la bande sahélienne. L’arrivée d’un nouveau contingent de 300 soldats français est prévue. Les effectifs de l’opération Épervier, présente au Tchad depuis 1986, seront ainsi portés à environ 1 400 hommes.

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