Côte d’Ivoire : le patron du Conseil café-cacao a les yeux rivés sur l’Orient

Meilleure rémunération des planteurs, traçabilité, nouveaux marchés, protection de la forêt, lutte contre le travail des mineurs… Yves Brahima Koné multiplie les efforts pour consolider et réformer la filière.

Le président du Conseil du café-cacao, Yves Brahima Koné, en 2017 à Abidjan. © SIA KAMBOU/AFP

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Publié le 18 mai 2022 Lecture : 4 minutes.

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Côte d’Ivoire : jeu décisif

Remodelage de l’exécutif et des partis, relance économique et lutte contre l’inflation, apaisement des tensions intercommunautaires… Dix-huit mois après la réélection d’Alassane Ouattara pour un troisième mandat, le pays est à la croisée des chemins.

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Dans le quartier du Plateau, à Abidjan, depuis son bureau du 23e étage de la tour de l’ex-Caistab – en attendant d’emménager dans un immeuble ultramoderne en verre qui doit sortir de terre en 2025 –, Yves Brahima Koné a les yeux rivés sur l’Asie et le Moyen-Orient. Le directeur général du Conseil du café-cacao (CCC), organe public régulateur de la filière en Côte d’Ivoire, rentre d’Abou Dhabi.

Pendant plusieurs jours, en mars, il y a multiplié les rendez-vous. Des rencontres avec les autorités de la monarchie pétrolière et, surtout, des prises de contact avec des entreprises de gestion de fonds d’investissement et des sociétés de transformation du cacao, parmi lesquelles TALC Investment, AGathia Group PJSC et Abu Dhabi Global Market (ADGM), qui sont attendues à leur tour en Côte d’Ivoire.

Un bureau à Abou Dhabi

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