Algérie-Maroc : les généraux de la bataille du gaz

« Algérie-Maroc : la guerre du gaz » (2/3). Amina Benkhadra dirige l’Office national des hydrocarbures et des mines au Maroc, Toufik Hakkar préside à la destinée de Sonatrach. À leurs postes, ils sont les artisans de l’indépendance énergétique de leurs pays et donc, de la stabilité de la région.

Le PDG de Sonatrach Toufik Hakkar et la présidente de l’Onhym Amina Benkhadra. © Montage JA

FARID-ALILAT_2024

Publié le 31 mai 2022 Lecture : 4 minutes.

Amina Benkhadra

Surnommée “Madame Énergies” au Maroc et sur le continent, cette ingénieure dirige l’Office national des hydrocarbures et des mines (Onhym) depuis 2003, après avoir été ministre de l’Énergie entre 2007 et 2012. Membre du Rassemblement national des Indépendants (RNI), proche de l’actuel chef du gouvernement Aziz Akhannouch, celle qui bénéficie de la confiance royale depuis de nombreuses années est en première ligne pour gérer la problématique du gaz dans le royaume. Quelques mois avant la décision unilatérale d’Alger de fermer le robinet du gaz au Maroc, c’est elle qui a négocié et conclu un accord avec l’opérateur gazier espagnol Enagas pour l’acheminement du gaz de l’Espagne au Maroc à travers le Gazoduc Maghreb-Europe (GME) et l’établissement des règles d’exploitation technique.

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